L’avenir est mort, ne nous en inquiétons plus. Dans son livre « Present Shock », Douglas Rushkoff affirme que l’avenir est un symptôme de l’ère industrielle. Une ère de « croissance » et de « progrès », qui sera bientôt révolue. Les problèmes n’ont plus de commencement, de milieu et de fin : ils sont devenus chroniques, continus (p. ex. le réchauffement climatique) et ne peuvent être résolus par un « vainqueur ».

Nous vivons en permanence dans le « maintenant », où nous solutionnons des problèmes dans le présent, à l’aide de nouvelles technologies. Cela apporte un certain nombre de changements fondamentaux, tels que l’intérêt croissant d’un réseau personnel, composé surtout de jeunes gens, et l’importance plus réduite de la thésaurisation.