Gestion de soi, autogestion, self-leadership, sont autant de nuances de ce que l’on attend de plus en plus des collaborateurs. L’initiative et la responsabilisation gagnent du terrain sur le fait de simplement suivre des instructions reçues. Ce mouvement a connu une accélération dans la foulée du NWOW, le nouveau monde du travail.
L’entreprise de demain n’aura-t-elle donc plus besoin de supérieurs hiérarchiques ? Si. Ils jouent un rôle déterminant dans le scénario du self-leadership. Les compétences suivantes sont nécessaires pour être un super-leader :
- coachez les collaborateurs pour qu’ils apprennent à se gérer, donnez un feed-back positif, instillez des compétences.
- Soyez une source d’inspiration pour les collaborateurs et l’équipe en matière d’objectifs, de priorités et de valeurs.
- Soutenez l’équipe en rendant possible les encouragements externes mais aussi internes.
- Demandez par exemple : « Quand veux-tu que ce soit prêt ? » ou « Quel est ton sentiment sur ta prestation ? ». Soyez un modèle dans votre rôle.
Pour devenir un collaborateur qui se gère de façon autonome, les compétences suivantes sont utiles :
- Observez-vous, fixez-vous des objectifs stimulants, planifiez, exécutez, évaluez et récompensez-vous lorsque vous faites du bon travail.
- Associez un élément agréable aux tâches ennuyeuses.
- Parlez de vous de façon positive.
Sources :
- Interview de m. G. Volders, directeur Ascento, dans La Libre : Le self-leadership cela s’apprend et se développe.
- Whitepaper Antwerp Management School; téléchargement gratuit sur Ascento.be (28 pag.; NL)
*** Photo : Jesse Segers, professeur en leadership et en comportement de l’organisation à l’Antwerp Management School
